- Catégorie : hélicoptère léger
- Constructeur : Sud Aviation (France)
- Fabrication : 1961
- Dans l'ALAT: 41
- Emploi: hélicoptère de combat antichars
- Nombre de places:5
- Motorisation: turbomoteur Turboméca Astazou II TMA
- Voilure: rotor tripale et anticouple
- Carburant: kérosène
- Puissance: 554 Cv à 43500 t/mn
- Consommation: 120 à 150 l/h
- Vitesse maximale: 195 km/h
- Vitesse de croisière: 180 km/h
- Plafond: 4000 m.
- Autonomie: 3h25
- Poids à vide: 970 kg
- Poids maximal: 1600 kg
- Charge: 420 kg
- Dimensions: H= 2,75 m ; L= 9,60 m ; l=2,08 m
- Diamètre rotor: 10,20 m.
Historique
Livrée à l'ALAT en 1957, l'Alouette II fit ses premières armes en Algérie dans les Pelotons Mixtes Divisionnaires pour toutes les missions isolées, et au Groupe d'Hélicoptères n°2 essentiellement pour le guidage des formations d'hélicoptères cargos H 21 et le balisage des zones de poser. Elle équipa ultérieurement les forces stationnées en métropole et aux Forces Françaises d'Allemagne et participa à de nombreuses missions extérieures, notamment en Afrique et au Liban. En 1974, elle remplaça à l'ESALAT de Dax le Bell 47 G pour la formation de base des pilotes. Progressivement retirée du service par l'ALAT, l'Alouette II est encore utilisée dans de nombreux pays tant dans le secteur civil que militaire.
En 1963, l'ALAT reçut les premiers SA 318 C expérimentés à Marignane depuis 1961. Ces Alouettes 2 étaient dotées du turbine Astazou 2 A de 550 Cv. Le gain de puissance ainsi obtenu permit le montage entre autre équipement de rampes de lance-missiles.
L'Alouette II comporte en équipement facultatif, 2 civières ou plateaux porte-charge extérieurs, un treuil de sauvetage, des dispositifs de flottaison de secours. En Algérie, elle a servi à l'expérimentation du missile antichars SS10 et 11. Les AS10 et 11 sont les version air-sol.
Le missile SS11 développé à la fin des années 50 est un missile filo-guidé d'une portée de 2800 mètres parcourus en une vingtaine de seconde. Dans le monde, c'est le premier missile antichars guidé à être monté sur un hélicoptère, l'Alouette 2. Sur cet appareil qui n'était pas équipé de lunette de visée, la portée était limitée à 1500 m environ, et le guidage se faisait "à l'oeil".
Précurseur de l'Alouette III puis de l'actuelle Gazelle, elle fut ainsi au sein de l'Armée de Terre le premier fer de lance de la défense aéromobile antichars.