L'Aviation Lébadge 70 ans minigère de l'Armée de Terre
fête en 2024 ses 70 ans d'existence

 


- Catégorie: avion léger d'observation
- Constructeur: Piper Aircraft Company (USA)
- Fabrication: 1949
- Dans l'ALAT: 270 exemplaires

 

Caractéristiques techniques:

- Emploi: liaison, observation, école
- Nombre de places: 2
- Motorisation: moteur Continental C 90 flat four
- Puissance: 90 CV à 2475 t/mn
- Carburant: essence 80/87
- Consommation: 20 litres/heure
- Vitesse maximale: 180 km/h
- Vitesse de croisière: 135 km/h
- Plafond: 4800 m.
- Autonomie: 5 h 30 mn
- Poids à vide: 360 kg
- Poids maximal: 680 kg
- Charge: 320 kg
- Dimensions: H= 2,04 m ; L= 6,83 m ; l=0,70 m
- Envergure: 10,75 m

 

Historique


Construit depuis 1949 par la Piper Aircraft Company de Pennsylvanie (USA), le PA 18 Super Cub (appellation militaire L 18 C) est un maillon de la chaîne des avions légers construits par cette firme. Née dans les années 20 avec le Taylor Cub, jalonnée par le Cub J3, (appellation militaire L 4) qui servit durant la seconde guerre mondiale, ultérieurement par le PA 22 Tripacer, cette grande famille Piper aura comporté jusqu'en 1981 près de 35000 membres.

Le Piper L 18 C est un avion biplace en tandem, monoplan à aile haute haubanée. Le fuselage est formé de tubes d'aciers soudés. L'aile a une structure en bois et aluminium, elle contient deux réservoirs de 68 litres. L'ensemble de l'aéronef est entoilé. Le train d’atterrissage comporte deux roues principales et une roulette de queue. Le débattement des jambes du train, articulé latéralement, est limité par deux amortisseurs croisés sur le fuselage. Les têtes de cylindres ne sont pas apparentes comme sur ses prédécesseurs (L4).

Pouvant voler à faible vitesse (minimum 68 km/h), capable d'atterrissages et de décollages courts, simple et facile d'entretien, ce petit appareil fut utilisé en école à Finthen (ESALOA), puis à Dax (ESALAT). Malgré sa vulnérabilité aux vents violents, il équipa les Pelotons Avions en Algérie, au début du conflit.

L'apparition de machines plus modernes comme les L 19 et L 21, plus puissants et mieux équipés en postes radios, provoqua son abandon par l'ALAT dans les années 60.

De nombreux aéro-clubs en firent alors l'acquisition.